Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Je vous écris de Gaziantep
10 novembre 2011

Un premier mot

Chers tous,

   Internet vient d’arriver dans l’appartement où je loge, je peux donc commencer à vous parler de ce qui se passe de ce coté du Bosphore. 

   Cela fait maintenant un peu plus d’une semaine que je suis à Gaziantep, au Sud de l’anatolie, non loin de la frontière syrienne : 

en cliquant ici, une carte de la Turquie

   Nous habitons, moi et mes deux colocataires, un grand appartement dans un batîment moderne, qui s'il est plutôt moche, a l'avantage de nous offrir un immense balcon, ainsi qu'une baie vitrée donnant sur un parc, avec, derrière, la ville qui grimpe en la recouvrant une colline. Certes, avant le parc, il y a le boulevard, qui n'est pas des plus silencieux...

   La ville s'étend sur une aire considérable, mais une grande partie comporte peu d'intérêt : uniquement ces gros cubes cossus qui se dressent par blocs, ouvrant de larges rues. Deux lieux invitent à flâner : non loin de chez moi, le Shehri Merkezi ou centre ville, dont j'aurais plus tard l'occasion de vous parler : au coude à coude, quelques anciens batîments (un fort, le vieux bazard), des ruelles d'artisans ou de fabriquant d'huile d'olive, la rue devenant à la fois entrepôt, étalage et salon de thé.

   Des rues plus larges plus récentes, où s'alignent les boutiques d'habits bon marchés, de fruits secs, de CDs, de baklawa et autres, et n'était la couleur des visages, l'omniprésence masculine et des moustaches, les mots incompréhensibles peuplant les murs et puis une certaine teinte dans les couleurs... Il faut connaître pour y trouver le salon de thé plein de charme qui vous réserve quelques heures paisibles...

   Quand au second lieu, je n'ai pas encore eut le temps d'y traîner mes savates : j'ai seulement vu défiler le Gaziantep Eski (vieux) depuis un bus - là, les ruelles tortueuses ou escarpées grouillent d'une joie vivace et animée ; ce ne sont plus des passants indolents ou pressés, mais des vieux, des gosses, des mères qui les surveillent d'un coin de l'oeil, toute une populace qui occupe la rue et lui donne vie. 

Il reste six mois pour en découvrir les détails et les curiosités, pour en goûter le caractère !

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité