Dérive urbaine...
Le terme est piqué au vocabulaire de quelques étudiants urbanistes visitant İstanbul... L'idée est d'arpenter les ruelles, se laissant guider par le hasard et les intuitions (on s'arrête à chaque croisement, on se tâte pour voir de quel coté prendre, quelle direction on sent le mieux - avec un peu de pratique, cela devient naturel et on erre en senblant savoir où l'on va) dans le but de découvrir une ville, de se laisser surprendre par son labyrinthe, avec l'espoir de tomber, Inch'Allah, sur quelques curiosités. C'est ce que mon amie polonaise et moi faisons depuis quatre mois : bonne chaussures ou pied, nous faisons confiance à la ville pour nous perdre dans ses dédales et nous dévoiler quelques uns de ses visages. Quelques nouveaux clichés d'Antep, pris sur ces routes qui se proposent toutes seules et ravissent toujours (ou presque!) qui viennent s'ajouter aux précédents.
Aux limites de la ville, des airs de village...
...ses bergers...
...et ses femmes aux şalvar (chalvar) fleuris...
...et l'art de ne rien faire (plutôt que d'affecter l'air affairé de l'urbain!)