Un week-end à Hatay
Sur la route vers Hatay, un marché de village - les oranges, les citrons abondent... un kilo coûte environ 60 ou 80 kurush...soit moins de 40 centimes d'euros! Sur les routes, un bonhomme et une camionnette, une grande brouette pleine de fruit se croise régulièrement, ou bien un enfant avec quelques filet de cinq ou dis kilos à vendre...
Plus tout à fait la Turquie, pas encore la Syrie... Hatay, ou Antakya, autrefois Alexandrette est une ville un peu à part. Peuplée en grande partie de familles arabes et turques, les deux langues s'y parlent et, tous les cinquante ans, un référendum demande aux habitants de la province s'ils veulent être citoyens turcs ou syriens. Je ne saurais dire exactement quoi, mais on recent une différence, une atmosphère différente de celle de Gaziantep et des autres villes voisines d'Hatay.
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Un chaud soleil, une débonnaire agitation, pas de gros blocs d'immeubles comme dans la plupart des villes que nous avons visitées, les collines à dix minutes de marche, des vielles pierres un peu partout, des églises, des mosquées, des synagogue... l'histoire reste floue pour mes yeux ignares, mais elle se voit.
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